C’est sous le thème’’ combattre la pollution plastique ‘’ que le monde entier a commémoré  ce mardi 5 juin à Goma, la journée internationale de l’environnement. Les acteurs environnementaux ont révélé que, la population de la ville  produit plus de 15 mille tonnes des déchets par mois dont plus de 15% sont  constitués des déchets en plastique. Cependant, la grande quantité de ces déchets plastiques reste éparpillée, constituant ainsi un sérieux problème environnemental.

Les bouteilles et emballages en plastiques, les plastiques dures sont constitués des déchets plastiques retrouvés dans les ordures éparpillées à travers  les  18 quartiers  de la ville de Goma. Pour les environnementalistes, la problématique de ces déchets  se pose au niveau de leur gestion et également  aux moyens disponibles pour leurs évacuations vers des poubelles destinées. Joël Tembo est l’un des défenseurs de l’environnement et responsable de Kivu entrepreneur, il en donne ses explications «  quand vous faites le calcul, nous sommes à 500 mille Kgs des déchets par jours, ce qui nous donne 500 tonnes des déchets par jour à Goma, la projection fait, nous sommes à 15 mille tonnes le mois et 180 milles l’an  » explique-t-il en ajoutant , pour que la mairie de la ville de Goma soit à mesure de gérer ces déchets,   il faudra une cinquantaine  des camions ayant chacun une capacité de  de transporter au moins 5 tonnes  dont chacun de ces véhicules fera de rotations et cela demandera  à la mairie un budget  conséquent et un dépotoir d’une grande capacité.

Des bonnes initiatives
Face à cette difficulté de l’autorité urbaine de  prendre en charge  l’évacuation de ces déchets en plastique, certains ménages bien sensibilisés dans la  ville s’auto-prennent en charge  pour l’évacuation de leurs immondices. Mais l’on remarque une proportion faible de cette catégorie de personne dans la ville de Goma. D’autres  ont initié quelques micros projets  de recyclage des déchets par la fabrication  des œuvres d’arts et autres objets de valeurs. C’est le cas Miriam Mabutwa, elle nous parle de son projet «  des jeunes deviennent de plus en plus chômeurs, nous avions transformés cette faiblesse à une opportunité, nous optons pour la rentabilisation des emballages plastique, à partir de ceux-ci,  nous fabriquons de chapeaux, des porte-clés,  des tapis à mettre sur les tables, une manière de les valoriser » insiste-t-il. Au-delà de ces quelques projets qui restent minimes, la tranche de la population non sensibilisée est importante et celle-ci continue à affecter l’environnement  en polluant l’eau et le sol  avec des grandes quantités des déchets en plastique.
La loi doit être appliquée
Contacté, le ministre provincial de l’environnement soutient qu’une fois mis en vigueur à partir du 1er juillet prochain, l’ordonnance loi du 30 décembre 2017. Cette loi apporterait une partie des solutions efficaces, Olivier Kamuzinzi nous en  fait le point «  le décret   du 30 décembre 2017 répertorie une liste non exhaustive d’emballages des sachets qui  sont interdits au niveau  du territoire national » explique-t-il en ajoutant qu’à son article 2, il y a  une autre liste des sachets  qui seront toujours importés pour des utilisations à des fins de soins de santé. L’environnement saint pour congolais c’est d’abord  une disposition constitutionnelle garantie comme un droit pour tout congolais. Mais des congolais ont également le devoir de contribuer à cet assainissement pour que l’environnement soit saint. Il faut dire que  la cérémonie de la commémoration de cette journée internationale a été organisée par le ministère  provincial de l’environnement qui a ciblé le lac Kivu pour l’évacuer  des déchets de sachets plastiques à son sein. Cette journée a eu l’appui financière du fonds mondial pour la nature WWF et  a été une opportunité en or pour les organisateurs de sensibiliser la population sur la question de l’environnement.

Norbert Mwindulwa     

 

 

SOURCE : https://emergenceplus-rdc.com/actualite/goma-les-dechets-en-plastique-un-danger-permanant-pour-lenvironnement/